A la formation et au titre d’architecte correspondent une diversification des métiers et des statuts d’exercice.
En tant que concepteur (1), il peut exercer en libéral ou comme salarié d’une agence d’architecture. Ses domaines d’intervention peuvent aller de la conception et la réalisation de bâtiments au projet urbain à l’échelle d’un quartier ou d’un territoire. Il est sollicité autant pour la création de nouvelles entités que pour la transformation d’espaces existants. La commande à laquelle répond l’architecte vient du secteur privé (particuliers, entreprises, promotion immobilière, …) ou public (État, collectivités territoriales, administrations, …).
(1) La loi du 3 janvier 1977 sur l’architecture consacre l’intervention des architectes dans l’acte de bâtir. Elle dispose que le recours à un architecte est obligatoire pour toute construction dont la surface est supérieure à 170 m2 (800 m2 pour les bâtiments agricoles). |
L’architecte peut également intervenir en amont ou en aval de la conception architecturale et urbaine pour la programmation, le suivi de réalisation ou la gestion/ maintenance du patrimoine. Il exerce alors au sein de la maîtrise d’ouvrage, qu’elle soit publique (services de l’État, collectivités territoriales, offices d’HLM, …) ou privée (investisseurs, promotion immobilière, industrie,…).
Qu’il exerce au sein de la maîtrise d’oeuvre (conception) ou de la maîtrise d’ouvrage (commande), l’architecte travaille régulièrement au sein d’équipes pluridisciplinaires qui peuvent être composées, selon les projets, d’ingénieurs, de paysagistes, d’urbanistes, d’économistes, de sociologues, de plasticiens, etc.
Une enquête réalisée en 2013 sur la promotion 2010, révèle que la majorité des diplômés s’insère en règle générale sans difficulté dans la vie professionnelle (les deux tiers accèdent à un emploi en moins de trois mois). Entreprendre des études d’architecture c’est donc, aujourd’hui, s’engager dans une voie qui offre de réelles opportunités professionnelles, surtout à l’heure où toutes les politiques publiques convergent pour encourager le développement durable.
Partout en effet, à La Réunion, en Métropole, en Europe et ailleurs, la métropolisation s’accélère. Demain, la forme des villes autant que leurs modes d’usage (avec la question de la mobilité, celle des espaces publics, celle aussi de la grande hauteur, etc) détermineront leur « durabilité ». Les diplômés des écoles d’architecture seront donc des acteurs majeurs de la fabrication des villes et de l’aménagement de leurs territoires. L’ENSA Montpellier, antenne de La Réunion, les y prépare avec des enseignements et des laboratoires de qualité.